mercredi 28 novembre 2012

Ballade parisienne et solidarité


Vous ne le savez peut-être (sûrement?) pas, mais avant d'être une cuisinière qui soulage sa gourmandise, je suis quelqu'un pour qui l'entraide et la solidarité sont des valeurs importantes. Pas étonnant que je sois Socio-esthéticienne "CODES" maintenant! 
Socio-quoi? Socio-esthéticienne! J'aime tellement mon métier si méconnu que je vais en profiter pour faire un petit aparté (en quelques mots, promis). Il s'agit d'adapter les soins esthétiques à un public en souffrance tant psychologique que physique. Je suis donc amenée à travailler autant dans les milieux hospitaliers que dans les structures sociales. 
Pour approfondir le débat, vous trouverez toutes les infos sur le site de la seule école reconnue par l'État : l'école de socio-esthétique CODES dont je suis issue aussi.
Le site de l'école CODES
Bref, un de ces derniers week-ends, j'avais remarqué que le nouveau centre Emmaüs du XIXe avait mis sa jolie pancarte visible à tous. Moi qui le cherchais (plutôt passivement je l'admets) alors que je passais devant assez souvent, j'ai décidé d'aller découvrir ça munie de mon Chérichou. Heureusement, Monsieur est aussi curieux que moi, et adepte de la petite trouvaille. Parce qu'Emmaüs c'est la caverne d'Ali Baba pour les personnes patientes-futurs mariés-imaginatives-aimant la déco, le vintage, etc. Et le gros plus, c'est que tout est à prix tout doux.
Même si nous n'avons que très peu d'espace disponible dans notre chez-nous, nous avons loupé de peu une affaire en or : une ancienne machine singer à 15€! Avec son meuble, en plutôt bon état en plus. Je me suis rabattue sur les boutons : une comode déborde de boutons en tout genre, de toutes les couleurs et formes possibles. Une bonne base pour me remettre à faire de beaux bouquets en origamis (j'ai l'intention lointaine de les mettre en vente, si ça vous intéresse, envoyez moi un mail!).
Le lieu est surtout surprenant car c'est un grand espace, et en plein Paris, on en voit pas souvent. Il y a de jolis poutres qui permettent de couper un peu la hauteur sous plafond, et de rendre l'endroit plus intimiste. Il est divisé en espace propre à chaque thématique :

Vintage avec CD, livres et fourrures

Une cabine d'essayage avec un lustre

Habillement avec cabines d'essayage, bijoux robes de toute époque et une jolie décoration avec d'anciens journaux et des portraits de Tante Germaine inconnue.



Mercerie avec la fameuse commode à débordement de boutons, bobines de fil et dentelle



L'électroménager avec sa vieille Singer déjà vendue


Ce que j'ai préféré? L'aménagement d'un jardin d'hiver en plein centre. Une verdure digne du tournage de L'écume des Jours (au cinéma en Mars 2013) qui apaise l'esprit et les yeux.



Vous l'aurez compris, c'est un lieu qui prône le vintage et qui est tout à fait dans l'ère du temps de l'ancien Paris-Ginguette et surprenant. C'est donc un endroit sympathique et utile car il fait travailler des personnes qui étaient en rupture avec la société. C'est une dynamique d'entraide où chacun y trouve son compte et où tout le monde se côtoie, se parle et se sourit.

Vous trouverez à quelques pas une sorte d'annexe Emmaüs, plus petite surtout dédiée à l'habillage dans l'enceinte du 104. Celle-ci est ouverte tous les jours ou presque (contrairement à celui du 34/42 rue Riquet qui n'ouvre que le samedi). J'y ai vu une dame repartir avec un ensemble Kenzo plutôt joli (mais pas du tout ma taille gourmande) à moins de 60€!
Ici, j'ai littéralement adoré (et halluciné) une idée-concept-talentueuse : se servir d'une armoire comme porte pour la cabine d'essayage. Cette armoire n'a pas de fond, et on  passe par la porte avec son lourd miroir. J'ai trouvé tellement incongru de voir entrer une personne dans une armoire en en ressortir habillée autrement que je l'ai mitraillé pour mieux m'en souvenir!

La cabine originale de l'Emmaüs du 104

Et pour continuer, le 104 vous en mettra plein les mirettes entre les danseurs "de rue" qui s'entrainent et les expositions temporaires. Petit hic? Ils n'ont plus la cabine Photomaton qui prenait les célèbres 4 clichés différents.

Le rouleau compresseur de Gu Dexin


I am free de Moataz Nazr


























Pour plus de renseignements, cliquez sur les logos pour accéder à leur site :




4 commentaires:

  1. Trop bien ton article!
    Tu m'y emmèneras?
    Bizzzzzzzzzzzzzzzzz

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    1. Merci ma poule! Pas de soucis pour te montrer tout cela!

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    2. Oui moi aussi, je veux que l'on m'y emmène! :D

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    3. OK, mais tu es anonyme! Ca risque d'être compliqué de te retrouver ah ah

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